L’Intelligence émotionnelle dans le Management ? Mais on n’est pas des Psy !
Dans la jungle urbaine des entreprises modernes, peuplée de prédateurs en costume-cravate et de proies en open-space, une compétence se fait aussi rare que le sens de l’humour lors d’une réunion sur les budgets : l’intelligence émotionnelle. Ah, l’intelligence émotionnelle ! Ce concept tellement en vogue qu’on pourrait presque imaginer les managers l’ajouter sur leur liste de courses, juste entre le lait d’amande bio et le quinoa.
Mais voilà, une fois cette compétence miraculeuse ramenée au bureau, nombreux sont ceux qui semblent avoir autant de facilité à l’utiliser qu’à monter un meuble IKEA sans notice. “Qu’est-ce que je fais de toutes ces émotions ?”, se demandent-ils, paniqués, comme s’ils venaient de découvrir un bouton rouge estampillé “Ne pas appuyer” au milieu de leur clavier.
L’intelligence émotionnelle, c’est un peu le super-pouvoir que tout le monde voudrait avoir, mais sans vraiment savoir quoi en faire. “Je sens que Kevin est frustré… Dois-je lui parler, lui envoyer un e-mail, ou lui faire un signe de tête compatissant à travers la salle de réunion ?” Oh, dilemme cruel !
Certains managers, confrontés à l’expression d’émotions complexes par leurs équipes, préféreraient affronter un labyrinthe rempli de minotaures plutôt que d’admettre : “Je vois que tu es contrarié. Parlons-en.” Après tout, n’est-ce pas plus simple de feindre l’ignorance ?
Pourtant, maîtriser l’intelligence émotionnelle pourrait transformer ces mêmes managers en véritables maestros de l’harmonie au travail. Fini les e-mails passifs-agressifs et les réunions qui finissent en thérapie de groupe ! Avec un peu d’empathie et de compréhension, le bureau pourrait devenir cet endroit magique où les projets se réalisent dans la joie et la bonne humeur, et où les lundis matin sont accueillis avec des sourires plutôt que des soupirs de désespoir.
Imaginez un monde où les managers sauraient naviguer dans l’océan tumultueux des émotions humaines avec l’aisance d’un capitaine chevronné. “Ah, une tempête de frustration à l’horizon ? Pas de problème, hissons les voiles de l’écoute active !”
En réalité, l’intelligence émotionnelle n’est pas un monstre caché sous le lit. C’est une invitation à mieux se comprendre soi-même et les autres, à créer un environnement de travail où chacun se sent valorisé, compris, et motivé. Alors, chers managers, plutôt que de jouer au cache-cache émotionnel, pourquoi ne pas embrasser cette compétence avec curiosité et ouverture d’esprit ? Le pire qui puisse arriver, c’est que vous deveniez un leader plus humain, plus connecté, et, qui sait, peut-être même un peu plus heureux au travail.
N’attendez plus pour vous lancer : formez-vous à l’intelligence émotionnelle et transformez votre bureau en royaume de bien-être et d’efficacité !
Christian Second
Fondateur de Capflow et coach professionnel
