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J’en tire une certaine fierté : mon premier profil aura été celui d’informaticien !
J’insiste sur ce point non pas tant parce que le job serait particulièrement prestigieux en lui-même ; ce que je revendique ici, c’est davantage le fait que je l’aie étudié de manière pionnière, à une époque – on était en 1986 ! – où la discipline était en pleine émergence. Du reste, en l’absence de toute offre de formation pratique en la matière, à l’époque, c’est comme électronicien que je me suis donné les moyens de me frotter aux premières lignes de code !
Mon diplôme en poche – nous étions en 1990, j’avais alors vingt ans -, il a bien fallu financer mon autonomie de jeune adulte. J’ai donc trouvé un job au sein de la société BOBST, qui – en avance sur beaucoup d’autres – s’était dotée d’un petit département informatique. Parallèlement à cela, j’ai continué à me spécialiser via d’exigeants cours du soir, qui se donnaient trois soirs par semaine, plus le samedi matin ! Inutile de dire que ce régime « spartiate » nous a tenus, mes camarades étudiants et moi-même, assez loin des distractions habituellement propres à notre âge !
En 1993, fin du tunnel » ! Ma spécialisation en poche, j’ai pu vivre enfin plus généreusement ma jeunesse, m’octroyant notamment quelques beaux voyages initiatiques. Au fil des « trecks » et des « interrails », une envie croissait cependant en moi avec obstination : celle de lancer ma propre société ! Entre mes diverses escapades, je consacrais dès lors tous mes efforts à poser les bases de mon projet, entre élaboration de mon business plan et conduite de différents petits jobs destinés à le financer.
Mais la vie, c’est bien connu, n’aime rien tant que de prendre nos projets à contrepied ! C’est dès lors de manière totalement différente que je suis arrivé à l’entreprenariat !
Nous étions alors en 1996 : un beau matin, mon chef de département chez BOBST m’indique la volonté de notre employeur de s’essayer à l’externalisation. La question m‘était posée, dès lors : étais-je prêt à continuer à mener les mêmes projets (pour BOBST toujours), mais comme co-directeur d’une structure désormais autonome, dont le véhicule juridique serait l’entité VARISYSTEMS SA, opportunément récupérable à cette fin ? Il n’avait pas terminé sa question, que – déjà -… je demandais où signer !
Commença alors une nouvelle aventure assez passionnante ! D’abord un peu troublante, certes, avec une apparence de totale continuité (VARISYSTEMS demeurant dans les mêmes locaux que notre ancien département informatique !) ; puis de plus en plus autonome, au fil des mois. Pour preuve de ce nouveau destin, le nombre de collaborateurs, vite passé de six à dix, puis quinze. Mais aussi, la nature des missions, progressivement étendues à des enjeux autres que strictement informatiques. Du reste, les profils des employés eux-mêmes ont commencé à évoluer, incluant des secrétaires, des comptables, etc.
1999, 2000, 2001…. Le climat de l’entreprise était excellent, je me découvrais manager, je me formais abondamment dans ce sens. Le nombre de collaborateurs est passé à 20, puis 30…
A compter de 2004, toutefois, j’ai commencé à avoir envie d’autre chose. J’ai alors fait part à mon associé de mes différents souhaits. Mais il est vite apparu que nous avions l’un et l’autre des aspirations différentes. En 2006, j’ai donc suivi mon intuition : j’ai quitté VARISYSTEMS pour m’ouvrir à un nouveau défi !
En donnant le nom de « Capflow » à la structure issue de ce changement, j’ai voulu exprimer l’essence de mon nouveau projet. A savoir : le fait de miser sur les capacités de chaque acteur du monde du travail – capacités par définition spécifiques et partiellement cachées – pour le ou la faire accéder à son « flow », c’est-à-dire à son registre optimal d’excellence, de productivité et d’épanouissement.
Je ne pense pas me montrer présomptueux en affirmant que la réalité de cette nouvelle entreprise a très vite correspondu à son idéal affiché… Ayant pris soin d’emmener avec moi une vingtaine de profils moins « IT » (qui ne manqueraient donc pas au cœur de métier de VARISYSTEMS), j’ai vraiment investi, à fond, désormais, la pratique de la location de services. Mais attention : ce n’aurait pas été (du tout) « le genre de la maison » de concevoir cette pratique dans une idée de « use and waste » indigne de mon équipe et de mes convictions ! Je m’efforçais donc de permettre les placements les plus longs possibles, avec un soin acharné, par ailleurs, mis à permettre les « recasements » d’une mission à l’autre. Je pense que mes collaborateurs ont bien compris le respect que je leur vouais ainsi : cela s’est matérialisé, pas moins de onze années durant, par une équipe extrêmement fidèle (alors même que la proximité avec le « temporaire » aurait pu conduire à un grand turn-over) et soudée par des liens d’équipe tout à fait étonnants !
Mais il faut penser que, elle aussi, cette aventure était marquée par un cycle, qu’elle était destinée à me conduire à autre chose : après cette grosse décennie, un changement de paradigme s’est révélé chez plusieurs gros clients, désireux de prendre moins de « gants » avec le personnel, de disposer de plus de liberté. J’ai alors eu moi-même envie de faire autre chose. D’écrire une nouvelle page…
Projet inédit, mais locaux identiques : c’est, pour le coup, dans des bureaux en partie vides que j’ai, en 2018, initié cette nouvelle étape ! Avec, en tête, cette idée plus tenace que jamais de poursuivre ma quête vers la dimension profondément humaine du monde du travail, que ce soit dans une vue individuelle ou collective.
Mais afin de mettre en oeuvre cette approche, il s’im-posait d’affiner mes outils ! C’est ainsi que j’ai entrepris de compléter et de certifier mes compétences en coaching des organisations.
Soyons clairs : tout n’a pas coulé de source d’emblée : certains essais-erreurs se sont avérés nécessaires. J’ai ainsi dû faire le deuil de l’idée qui était la mienne de miser sur des services de prévention : sous une forme aussi explicite, du moins, la demande n’était clairement pas suffisante !
En dépit de ces inévitables ajustements, je ne peux que me féliciter du succès de cette nouvelle voie…
Il importe de préciser que le coaching que j’offre à mes clients n’a pas grand-chose à voir avec l’accompagnement très standardisé (« rédiger son CV », « prendre la parole en public », etc.) qu’on propose dans les centres d’insertion. De mon côté, on est plus dans le registre d’une sorte de « développement personnel sur mesure », dont le monde du travail n’est que l’arrière-fond…
De même, ma manière de suivre les gens qui viennent me voir se démarque radicalement des outils de management qu’on proposait il y a peu encore, au travers de formules, de diagrammes, de tableaux à double entrée, voire de logiciels savants, pour les plus luxueux ! On aura compris que mon matériau à moi, celui que je « pétris » à quatre mains avec celles et ceux-là même qui me font confiance, c’est la « pâte humaine », les émotions, les enjeux de communication. Là résident les vrais leviers, à mon sens, pour des personnes et des organisations apaisées !
Que ce soit au sein de VARISYSTEMS ou, plus tard, de CAPFLOW dans sa version « étendue » (en termes d’effectifs, précisément), j’ai passé de nombreuses années de ma vie à gérer des équipes – souvent très hétérogènes –en charge de projets complexes. Il va sans dire que ces expériences ont énormément contribué à faire de moi qui je suis…
De manière plus précise, ces années de management m’ont aussi aidé dans une mesure inestimable à comprendre en profondeur les mécanismes propres aux organisations et à m’interroger sur la manière de rendre ces mécanismes les plus fluides possibles, dans l’intérêt de toutes les parties intéressées à la bonne marche des structures en question.
Naît-on manager/leader ou le devient-on, à force d’apprentissages ? Difficile de trancher cette délicate question… Dans mon cas, il est un fait que j’ai eu la chance de me pouvoir me plonger dans cette fonction avec pas mal de facilité, sans avoir suivi de haute école en gestion des ressources humaines… Cela ne m’a pas empêché de profiter, au final, de ce cadeau suprême qu’est la gratitude d’employés reconnaissants. Quoi qu’il en soit, le savoir que j’ai acquis est aisément partageable. Ce que je ne me prive pas de faire lors de mes accompagnements.
C’est peu de le dire : le titre de coach est aujourd’hui terriblement galvaudé, couvrant des pratiques aussi différentes les unes que les autres. Dès lors que je me revendique comme tel, il est donc essentiel de préciser comment j’entends le terme…
A cet égard, j’aimerais insister sur le fait que je ne me présente aucunement comme un coach « de performance », ainsi que le font beaucoup de mes collègues. Non que les notions d’efficacité et de chiffre me soient étrangères bien sûr ! Mais simplement parce que je prétends conduire à l’efficacité de manière indirecte, au travers d’un accompagnement qui pourrait être dit« de bien-être », avant tout. Car celui ou celle qui est bien dans son job, qui est aligné(e), il ou elle verra forcément ses résultats suivre, c’est logique !
Pour cette guidance, je propose divers regards très appréciés, en fonction des besoins et des contextes. Ainsi, je pratique volontiers un outil qui permet d’aider les acteurs du monde du travail à se donner suffisamment de recul pour prendre de bonnes décisions. J’aide aussi mes clients à faire le bilan, à se recentrer sur leurs vrais domaines de compétence. Enfin – toujours à titre exemplatif – je coconstruis avec mes mandants la manière de communiquer au mieux avec son chef ou avec ses collaborateurs, sur base du profil de chacun et des circonstances du cas.
Pour avide que je sois de réflexions pointues et de concepts innovants, je ne suis définitivement pas un théoricien éthéré ! Depuis mon plus jeune âge, rien ne me passionne autant que de me frotter à la réalité la plus pratique, et donc, de « mettre les doigts dans le cambouis » !
Ce goût de l’opérationnel a du reste trouvé son espace propre dans mes différents registres d’activités, via la société Temporel SA (2005), qui sert de cadre à mon côté « créatif ». C’est ainsi sous cette raison sociale que j’ai initié diverses aventures de design et de production industrielle. D’abord avec la création du sablier électronique « Way-T » ; puis avec celle des kits culinaires « Kit4you », permettant de faire de vos fondues, raclettes et grillades des plats désormais « nomades », au gré de vos randonnées !
Ceci étant, mon goût de la concrétisation ne s’arrête pas à cette activité d’inventeur d’objets utiles du quotidien. On le retrouve dans le cadre de mes prestations de coaching, en ceci que je ne me contenterai pas de vous indiquer de simples pistes générales, comme le feraient d’autres. Vous désirez vous reconvertir, démarrer une activité d’indépendant(e), lancer une société ? Il est tout à fait envisageable que je réfléchisse avec vous aux dimensions très concrètes de ce défi…
Quoi de plus beau que de passer le témoin, d’ouvrir autrui à de nouveaux horizons en lui communiquant des savoirs ou des sensibilités qu’il / elle ne possédait pas? Sans être un enseignant (ou un « guide ») par vocation, j’avoue avoir développé un goût croissant pour cette démarche de partage, au fil de mon existence (et donc, à mesure que s’accroissait en moi la masse des informations et des valeurs susceptibles d’une telle mutualisation !).
Dans un premier temps, c’est, à vrai dire, sur un terrain quelque peu imprévu que cette vocation de « passeur » s’est révélée. Soit via la collaboration mise en place à compter de 2019avec Muriel LAMOUREUX, sous la bannière « Le meilleur du futur ». Alliance subtil du concret et du monde spirituel, de pragmatisme et de coaching « 360° », ce partenariat m’aura permis d’explorer des terrains insoupçonnés, et d’entraîner un certain nombre de clients à ma suite.
Depuis 2022, c’est cependant à une autre forme de transmission – éventuellement plus classique – que j’ai été invité, comme chargé de cours à l’ESG de Prilly(École Supérieure et Centre de formation pour la technologie et le management). Comme tant d’autres avant moi, je me régale sans cesse de cette expérience essentielle, gage d’une constante remise en question au contact des apprenants !
Cette escapade de boîte au Maroc, ça ce fut juste énorme ! Pour dire : on en parle encore régulièrement avec les collègues que je croise… Pas plus de trois jours, mais tant de sensations fortes en concentré… C’était vraiment LE truc ! De magnifiques moments et des souvenirs conservés à jamais dans la « boîte à images » !
« L4S » pour « Light4Safety », un nouveau défi avec trois copains. Des drapeaux lumineux ! Très utile sur les circuits automobiles ou la visibilité n’est pas toujours au top. Le projet était un peu dingue (l’équipe aussi !).
Ça a duré trois ans. Une belle expérience technologique et humaine.
Une opportunité rêvée d’intégrer
le monde de la formation et de rejoindre une équipe. Au sein de l’ESG, j’ai le plaisir de partager mes connaissances et compétences dans le domaine du leadership et du management à de futurs dirigeants. Enseigner, c’est apprendre sans fin, on le sait bien !
Ça s’est passé en 2005, via la rencontre d’une personne clé. Je cherchais des outils pour développer ma structure, quelque chose de pertinent, de malin, de moins « binaire » que ce qui traînait partout dans les magazines pour managers. Travailler avec les émotions ? Il y a 20 ans, ce n’était pas courant. J’ai accroché direct !
De mes 10 ans au début de la vingtaine, le basket a tenu une place centrale dans ma vie. J’ai joué, supporté, entraîné : la totale ! Parmi les points lumineux constitutifs de cette passion, un aura brillé plus que les autres : cette mention de mon nom dans “24 heures” ! J’étais en 2ème ligue, on challengeait une ligue B ! Un truc de fous !
Tout à côté des vignes bourguignonnes, mon premier circuit ! C’était chaud ! Pour la première fois, j’avais affaire à la vitesse (la vraie !), aux virages serrés négociés au millimètre, à la fusion avec le moteur… Pas évident de faire sa place face à des gars qui roulent comme des « malades ». Mais c’était top : adrénaline garantie !
Démarrage de Varisystems. Nous devions gérer les commandes, assurer le suivi des livraisons, réapprovisionner le stock en continu… Or, pas moyen de trouver sur le marché LE logiciel qu’il nous fallait ! M’est alors revenu en tête le fait que je savais développer… Il n’y avait « plus qu’à » ! Et c’est ainsi qu’Hercule est né…
Là aussi, « nécessité a fait loi » ! Ne trouvant rien de satisfaisant au sein de l’offre existante, j’ai entrepris de développer « avec mes petits doigts » une application web dédiée à la gestion des entretiens annuels. Au départ pour ma seule utilisation personnelle. Mais au fil du temps, mes clients en ont bénéficié !
La naissance – successive – de mes deux « nanas » ! Tu parles d’un truc qui te change la vie ! D’un coup, voilà que le centre du monde passait de « mon nombril » aux leurs ! Chacune des deux naissances aura été un moment magique en ce qui me concerne (s’agissant de mon épouse, il faudrait juste vérifier ! ;-))
Encore un projet né du cerveau de mon papa ! « GO, on se lance ! ». De prototype en prototype, et moyennant l’ingestion expérimentale de kilos de fondue (!), nous avons fini par donner naissance à un produit SWISSMADE de qualité et apprécié de nos clients !Sur quoi, Kitraclette et Kitgrillade ont suivi (www.kitfondue.ch)
Première expérience dans la réalisation d’un objet qui conjuguait électronique et mécanique. Sacré challenge que de faire naître un produit afin de le commercialiser !
Le Way-T, version moderne du sablier m’avait semblé très utile… mais ce fut un échec commercial retentissant ! Je ferai mieux la prochaine fois ! (www.way-t.ch)